Question de M. COLLETTE Henri (Pas-de-Calais - RPR) publiée le 04/06/1992

M. Henri Collette appelle l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale et de la culture, sur une décision, en octobre 1991, du comité interministériel de l'aménagement du territoire (C.I.A.T.) prévoyant d'installer à Lille la nouvelle Ecole nationale du Patrimoine. Or, selon des informations récentes, cette décision serait rapportée. Il s'étonne d'une telle décision, alors que Lille, capitale régionale, placée maintenant dans un carrefour européen, pouvait, à juste titre, accueillir l'Ecole nationale du Patrimoine. Alors que le Gouvernement effectue dans des conditions complexes et coûteuses, des décentralisations d'administrations et d'écoles, il apparaissait de simple bon sens qu'une école nouvelle puisse être immédiatement placée dans une région dynamique et au coeur de l'Europe. Il lui demande donc de lui apporter toutes précisions sur cette décision regrettable.

- page 1247


Réponse du ministère : Éducation publiée le 06/08/1992

Réponse. - Plusieurs collectivités territoriales ont bien voulu à diverses reprises marquer leur intérêt pour l'Ecole nationale du patrimoine, établissement public national chargé de la formation professionnelle des conservateurs du patrimoine. Il a été décidé, à l'occasion de la séance du 29 janvier 1992 du comité interministériel d'aménagement du territoire présidé par le Premier ministre, que l'Ecole nationale du patrimoine serait implantée à Paris, ceci en raison, principalement, de la nécessité pour cette école de garder des liens très étroits avec les grandes institutions patrimoniales qui se trouvent elles-mêmes à Paris (Bibliothèque nationale, Louvre, Archives nationales,...). Une très grande importance est donnée, dans le déroulement du programme pédagogique des élèves de l'école, aux stages de ces derniers dans les régions.

- page 1806

Page mise à jour le