Question de M. GOLLIET Jacques (Haute-Savoie - UC) publiée le 11/06/1992

M. Jacques Golliet attire l'attention de M. le ministre de la défense sur l'inquiétude suscitée, dans les départements alpins, par les nouvelles diffusées dans la presse concernant la disparition éventuelle de la division alpine. Il rappelle que les Alpes sont un lieu d'entraînement incomparable pour les troupes appelées à intervenir en terrain difficile et que l'Europe a impérativement besoin de troupes préparées aux actions en montagne. Il réaffirme en outre l'attachement vigoureux des départements alpins pour les bataillons de chasseurs alpins qui y sont stationnés. Il lui demande donc de bien vouloir préciser quelles sont les mesures de restructuration actuellement envisagées.

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Réponse du ministère : Défense publiée le 13/08/1992

Réponse. - Le ministre de la défense a annoncé le 16 avril 1992 à la représentation nationale, avec quinze mois d'avance, le seul train de mesures de restructurations applicables aux armées dans le courant de l'année 1993. Cela veut dire, à l'inverse, qu'il n'y aura aucune autre décision prenant effet cette année-là. L'effort de restructuration que nous imposent l'évolution géostratégique internationale et la nécessité de rationaliser l'outil de défense et de dégager d'indispensables économies de fonctionnement ne s'arrêtera pas pour autant à ces seules mesures. Le processus de resserrement de notre dispositif devrait en effet se poursuivre sur les cinq années à venir, afin de disposer en 1997 d'une armée resserrée, plus moderne et plus mobile. Cette évolution suppose l'étude aujourd'hui entreprise d'un certain nombre d'hypothèses de restructuration. Mais aucun projet concernant la 27e division alpine n'est encore arrêté à ce jour. En tout état de cause, un pays comme le nôtre ne pourra se passer, sous une forme à définir, de troupes de montagne.

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