Question de M. BONNET Christian (Morbihan - U.R.E.I.) publiée le 16/07/1992

M. Christian Bonnet expose à M. le ministre d'Etat, ministre de l'éducation nationale et de la culture, qu'il a appris avec stupéfaction que des candidats au CAPES étaient convoqués à Saint-Cloud, à 6 heures 15 du matin. Il lui demande s'il n'estime pas extravagant de contraindre ainsi ces postulants à gagner à une heure aussi matinale un lieu d'examen qui n'est pas desservi par des moyens de transports publics.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 10/09/1992

Réponse. - L'organisation matérielle des épreuves du concours externe du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré, section Lettres modernes, représente une lourde tâche. Plus de 2 200 candidats ont pris part aux épreuves d'admission du concours, session de 1992, organisées dans les locaux de l'école normale supérieure de Saint-Cloud ; chaque candidat a subi trois épreuves distinctes représentant au total sept heures de préparation et d'interrogation. Les épreuves se sont déroulées sur une période de trente-deux jours, du 12 juin au 14 juillet 1992. Il avait été initialement prévu que les interrogations dureraient trente-huit jours au total, du 1er juin au 8 juillet 1992. Ce calendrier a dû être revu en raison de l'annulation de la première épreuve écrite d'admissibilité, recommencée le mercredi 6 juin 1992. La plupart des lauréats du concours devant être affectés en institut universitaire de formation des maîtres à compter du 1er septembre, le jury a dû resserrer son emploi du temps. Ainsi s'explique le fait que certains candidats ont été convoqués à 6 h 15. La résidence de l'école normale supérieure de Saint-Cloud où se déroulaient les épreuves d'admission est située à proximité immédiate d'une gare SNCF bien desservie (trains toutes les demi-heures à partir de la gare Saint-Lazare), les intéressés pouvaient se rendre sur le lieu de leurs épreuves sans difficulté.

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