Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 06/08/1992

M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre de la santé et de l'action humanitaire sur le diabète, qui concerne 2 000 000 de personnes en France. Cette maladie est la cause première de la cécité non traumatique acquise de l'adulte et la cause première de mort par insuffisance rénale chez l'adulte de moins de quarante ans ; c'est une cause majeure d'amputations et d'accidents cardio-vasculaires en cas de mauvaise prise en charge. C'est pourquoi l'Association française des diabétiques souhaite, au travers de la déclaration de Saint-Vincent, la mise en place d'un programme d'amélioration des soins pour diabétiques. Il lui demande, en conséquence, quelles mesures il envisage de prendre afin de faciliter la prévention et le traitement de cette maladie.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 15/10/1992

Réponse. - A l'issue de la conférence de Saint-Vincent (Italie) réunie à l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé, il a été adopté une résolution destinée à promouvoir la recherche diabétologique. Le système de couverture sociale permet une prise en charge très complète des malades diabétiques qui peuvent être exonérés du ticket modérateur conformément au décret n° 86-1380 du 31 décembre 1986 au titre des affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse. L'ensemble des moyens thérapeutiques (médicaments, seringues, stylos-injecteurs) et des appareils d'autosurveillance et d'autocontrôle de la glycémie (lecteur, réactifs, autopiqueurs) est pris en charge soit par l'intermédiaire du tarif interministériel des prestations sanitaires (T.I.P.S.), soit au titre de la réglementation générale des médicaments. Parallèlement, des recherches sont entreprises dans les laboratoires et unités de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale pour tenter de mieux cerner les facteurs prédisposant à cette affection et permettre la mise au point de thérapeutiques d'administration plus simples ou substitutives des fonctions défaillantes du pancréas. Mes services suivent avec intérêt l'évolution de ces travaux, en liaison avec le conseil supérieur du diabète.

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