Question de M. BAILET Honoré (Alpes-Maritimes - RPR) publiée le 24/09/1992

M. Honoré Bailet fait part de son étonnement à M. le Premier ministre en constatant qu'à l'occasion de la délocalisation du centre administratif d'Air France, représentant 300 emplois, la ville de Nice n'ait pas été envisagée comme site d'accueil. Nice, cité de dimension européenne, dotée du premier aéroport international de France après Paris, ayant accompli de gros efforts pour développer le secteur tertiaire, aurait mérité de recevoir l'implantation d'une grande entreprise de ce type. Aussi il lui demande de prendre en compte ces éléments afin que la ville de Nice bénéficie de nouvelles mesures de redéploiement d'activités publiques.

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Réponse du ministère : Premier ministre publiée le 29/03/1993

Réponse. - Dans le cadre de son plan de localisation, la Compagnie nationale Air France a fait le choix d'installer dans l'agglomération toulousaine son service de recettes commerciales (environ 350 personnes), actuellement implanté à Paris. Le choix de cette localisation a été dicté par les nombreuses synergies offertes par l'agglomération toulousaine. D'une part, il existe déjà à Toulouse-Montauban un établissement industriel d'Air France et la compagnie Air Inter, compagnie du groupe Air France, va prochainement implanter certains de ses services sur le site de Toulouse-La Barigoude. D'autre part, l'agglomération toulousaine constitue le principal pôle français de développement des activités aéronautiques en dehors de la région parisienne. La présence, dans cette région, de nombreuses entreprises spécialisées, et notamment du constructeur Airbus, ainsi que la proximité de nombreuses écoles de formation de pilotes et d'ingénieurs ont très largement orienté le choix de la Compagnie nationale Air France.

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