Question de M. TAITTINGER Pierre-Christian (Paris - U.R.E.I.) publiée le 24/09/1992

M. Pierre-Christian Taittinger demande à M. le ministre de la santé et de l'action humanitaire pour quelles raisons, malgré les trois circulaires ministérielles publiées depuis 1974 (n° 394 du 30 avril 1974, n° 340 DGS/POS 3 A du 23 mars 1982 et n° 431/4 B DGS 3 A du 27 juin 1985), la situation des salles de réveil en France ne trouve pas de solution acceptable. Malgré les nombreuses enquêtes réalisées en particulier par l'INSERM et les multiples initiatives prises par la profession, on ne peut que constater un échec. La surveillance des patients venant de subir une anesthésie générale ou loco-régionale reste insuffisamment assurée dans une structure adaptée, offrant à la fois une surveillance des conséquences de l'anesthésie et de l'acte réalisé.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 22/10/1992

Réponse. - Comme le rappelle l'honorable parlementaire trois circulaires ont souligné l'intérêt de disposer de salles de réveil pour la sécurité des patients anesthésiés. La circulaire du 27 juin insistait plus particulièrement sur la surveillance du réveil par un personnel qualifié. Les médecins-inspecteurs régionaux de la santé ont été chargés de procéder à une évaluation, au plan national, de la situation des salles de réveil. A la suite de cette évaluation seront définies les mesures à prendre.

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