Question de Mme SELIGMANN Françoise (Hauts-de-Seine - SOC) publiée le 29/10/1992

Mme Françoise Seligmann attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement et des transports sur la réalisation de la partie de l'autoroute A 86 à Antony, dans les Hauts-de-Seine : deux problèmes majeurs se posent dans cette partie d'ouvrage située entre Fresnes et La Croix-de-Berny, où se juxtaposent la route RN 186 et l'autoroute A 86. Elle remarque, en premier lieu, que le projet original de cette autoroute prévoit de laisser à l'air libre un très court tronçon allant du carrefour de La Croix-de-Berny à la limite de la commune de Fresnes et s'inquiète de l'existence de cette ouverture qui formera une trappe par laquelle s'échappera le bruit de la circulation ainsi que l'air vicié. La couverture de l'A 86 présenterait l'avantage de préserver et d'améliorer un espace très urbanisé ; ces modifications feraient gagner quelques décibels et permettraient de rejeter l'air filtré. Mais, si cette hypothèse est retenue, les infrastructures nécessaires à son implantation doivent être prévues et mises en place dès la troisième tranche de travaux liés au onzième Plan (1994). Elle demande donc s'il serait possible d'inscrire la couverture de ces 230 mètres d'autoroute dans ce onzième Plan. Elle remarque, en second lieu, qu'une passerelle serait nécessaire pour relier les rives Nord et Sud au-dessus du complexe routier formé par la superposition de l'A 86 et de la RN 186. Elle constate que l'arrêt de la station RER Croix-de-Berny, la cité universitaire et la sous-préfecture se situent sur la rive Sud alors que sur la rive Nord se trouve un groupe scolaire, le parc de Sceaux, tout un secteur pavillonnaire et qu'une ZAC, en cours d'élaboration, prévoit sur cette rive la construction d'un grand nombre de bureaux. Il serait souhaitable que cette passerelle soit de plain-pied avec la sortie du RER d'un côté et l'école et le secteur pavillonnaire de l'autre. Sa construction paraît techniquement facile à réaliser, à un coût minime, dans la mesure où les plates-formes susceptibles de supporter la passerelle existent déjà. Elle demande donc s'il ne serait pas possible de construire cette passerelle qui n'a pas été envisagée dans le projet initial.

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Réponse du ministère : Transports publiée le 07/11/1992

Réponse apportée en séance publique le 06/11/1992

Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.

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