Question de M. BOHL André (Moselle - UC) publiée le 29/04/1993
M. André Bohl demande à M. le ministre de l'éducation nationale comment il compte sensibiliser les élèves de seconde aux problèmes économiques et sociaux, alors que la réforme envisagée pour la rentrée 1992 exclut cette discipline du tronc commun de l'enseignement.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 18/11/1993
Réponse. - L'importance des sciences économiques et sociales est pleinement reconnue dans notre système éducatif en tant qu'élément indispensable de la formation générale des élèves. Pour ce qui est de la classe de seconde, cette discipline ne fait pas partie du tronc comun des enseignements mais peut être prise comme option obligatoire par tous les élèves. A la rentrée 1992, cette option a connu un succès certain puisqu'elle a été choisie par plus de la moitié des élèves. L'horaire hebdomadaire de cette discipline a été augmenté sensiblement : il est passé de deux heures à trois heures depuis cette même rentrée. Les contenus de l'enseignement ont été rénovés de manière à permettre aux élèves réellement motivés ou intéressés par les sciences économiques et sociales de faire des choix d'orientation raisonnés vers une série de première, en particulier la série ES (économique et sociale), où cette discipline constitue une dominante de la formation. Pour les élèves qui ne choisissent pas l'option en seconde, il convient de souligner que l'étude des phénomènes économiques et sociaux n'est pas absente de leur formation puisqu'ils ont déjà eu l'occasion d'aborder en collège et ce, dès la sixième, une initiation à ce type de problèmes. En classe de seconde même, le programme d'histoire-géographie permet une sensibilisation à un certain nombre de grands faits économiques et sociaux caractéristiques du monde moderne.
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