Question de M. RENAR Ivan (Nord - C) publiée le 06/05/1993

M. Ivan Renar attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la suppression de postes d'enseignants en polonais dans l'académie de Lille. En effet, la réforme de l'enseignement secondaire, qui place désormais le polonais en langue vivante trois, va se traduire dès la rentrée prochaine par la suppression de quatre postes d'enseignants dans les lycées, dont trois d'agrégés. Cette décision est d'autant plus incompréhensible que l'enseignement de cette langue connaît une évolution et une demande importantes depuis plusieurs années. Si l'enseignement du polonais repose sur une traduction liée à la présence d'une communauté nombreuse en France, et surtout dans le Nord-Pas-de-Calais, il attire de plus en plus des élèves n'ayant aucune attache familiale avec la Pologne. Ainsi, 300 bacheliers avaient choisi l'option polonais au BAC en 1991-1992. De plus en plus de candidats aux BTS font également le choix de cette langue. Les enseignants en polonais ont pour la plupart des effectifs considérables : près de cent élèves. Cette mesure ne sera pas non plus sans conséquences sur l'enseignement universitaire et la recherche. Déjà le concours d'agrégation de polonais n'aura plus lieu que tous les deux ans. En conséquence, il lui demande de revenir sur cette décision et de prendre toutes les mesures permettant de recréer toute une filière de l'enseignement du polonais de l'école primaire à l'université.

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Erratum : JO du 27/05/1993 p.885


Réponse du ministère : Relations avec le Sénat publiée le 05/06/1993

Réponse apportée en séance publique le 04/06/1993

Le texte de cette réponse n'est pas disponible en format numérique.

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