Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 27/05/1993
M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de la défense les informations parues dans la presse du 22 mai sur le saut en parachute, jeudi 20 mai, d'un aspirant du 31e régiment du génie, aspiré jusqu'à 7 000 mètres d'altitude par des turbulences orageuses d'une grande intensité, et y ayant heureusement survécu. Il lui demande : 1o comment et pourquoi le récit de cet incident a été rendu public ; 2o si ce fut à dessein que les services de relations publiques des armées ont communiqué cette information ; 3o quelles seront les conséquences pour la carrière de l'aspirant parachutiste de son comportement au cours de cette " odyssée du para happé par les nues ". Va-t-il connaître une promotion ou être honoré par une distinction ou décoration.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 29/07/1993
Réponse. - L'accident survenu le 18 mai 1993 concernait un officier du contingent qui participait à un entraînement de saut en parachute dans le cadre du club de parachutisme sportif de Bouloc (Tarn-et-Garonne). Ce jeune homme qui mérite d'être félicité pour la présence d'esprit dont il a fait preuve en prenant les dispositions techniques imposées par la situation a été le héros malgré lui d'une aventure exceptionnelle. L'accident, survenu en dehors du service, n'appelle toutefois pas le prononcé de directives du ministre de la défense en matière d'avancement ou de décorations. Les circonstances exceptionnelles de cet événement ont très rapidement fait l'objet d'une couverture médiatique à l'initiative de la presse locale. A aucun moment, il n'y a eu de communiqué de presse officiel émanant des services de relations publiques des armées.
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