Question de M. SERGENT Michel (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 24/06/1993

M. Michel Sergent appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les préoccupations des planteurs de betteraves inquiets de la chute des cours de la pulpe de betteraves, tant déshydratée que surpressée, qui compromet gravement l'équilibre financier des entreprises de transformation de pulpe de betteraves. Dans ce contexte, il lui demande les mesures qu'il compte prendre afin d'aboutir à une organisation de marché solide face à la concentration de la demande ainsi que les moyens qu'il pense mettre en oeuvre afin d'intensifier les recherches permettant de trouver de nouveaux débouchés.

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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 28/10/1993

Réponse. - Le ministre de l'agriculture et de la pêche partage les préoccupations des planteurs de betteraves. Il est conscient des difficultés d'écoulement que connaît la pulpe de betterave, puisque ce produit, directement concurrent des céréales sur le marché de l'alimentation animale, subit le contrecoup de la baisse des prix résultant de la réforme de la PAC. Cependant, s'agissant d'un sous-produit de l'industrie sucrière, il n'est pas envisageable que la pulpe fasse l'objet d'une organisation de marché. C'est pourquoi il invite les producteurs de betteraves à s'organiser, en vue de passer des accords avec les firmes d'aliments du bétail de nature à garantir un débouché régulier de leur produit à des prix en rapport avec ceux des produits concurrents.

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