Question de M. LE JEUNE Edouard (Finistère - UC) publiée le 14/10/1993

M. Edouard Le Jeune attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sur la situation des femmes qui recherchent un emploi à la suite du décès de leur conjoint. Ces veuves étaient femmes au foyer au moment du décès, sans formation professionnelle ou avec une formation ancienne, qui n'est plus exploitable, ou étaient conjointes ou collaboratrices d'un travailleur non salarié, ne pouvant poursuivre l'activité. Ces femmes doivent entrer dans le monde du travail et il leur est nécessaire de faire le bilan de leurs compétences et de suivre une formation progressive : remise à niveau, préqualifiante, qualifiante. Il lui demande de lui préciser quelles mesures il envisage de prendre afin d'aider les veuves dans leur recherche d'un emploi.

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Réponse du ministère : Travail publiée le 02/06/1994

Réponse. - Pour les femmes isolées, avec ou sans charge de famille, il existe des dispositions spécifiques leur permettant d'entrer dans des stages de formation : les femmes seules, inscrites ou non à l'ANPE, ayant des enfants à charge ou ayant élevé leurs enfants et à la recherche d'un emploi, ont un accès prioritaire aux stages d'insertion de formation à l'emploi gérés par les DDTEFP. De plus, tous les publics connaissant des difficultés particulières d'insertion peuvent avoir accès à ces dispositifs ; les parents isolés, lorsqu'ils participent à un stage de formation professionnelle agréé par l'Etat ou par la Région au titre de la rémunération majorée, dont le total s'élève à environ 4 000 francs (voir les décrets nos 93-994 et 92-561 modifiant le décret no 88-368 du 15 avril 1988 fixant le taux et le montant des rémunérations versées aux stagiaires de la formation professionnelle).

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Erratum : JO du 21/10/1993 p.1964

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