Question de M. VIDAL Marcel (Hérault - SOC) publiée le 14/10/1993

M. Marcel Vidal attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du tourisme sur l'ouverture à la circulation de la RN 9 entre Lodève et Millau. Selon les dernières informations communiquées, les travaux de percement du tunnel du Pas-de-l'Escalette (Hérault) ont été accélérés pour permettre la réouverture partielle de la RN 9 au mois de juin 1994. Aussi, lui demande-t-il sur quelle ligne budgétaire seront prélevés les crédits pour faire face à cette situation nouvelle. Il lui demande également si les travaux consécutifs à l'effondrement du Pas-de-l'Escalette et notamment leur coût n'engendreront pas un report du chantier de l'A 75 prévu entre Lodève et Pézenas.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 07/04/1994

Réponse. - A la suite du glissement de terrain survenu le 13 juin 1993, la circulation de la route nationale 9 a été totalement interrompue au niveau du Pas-de-l'Escalette. Durant l'été 1993, deux itinéraires locaux de déviation ont été mis en place. Ils ont fait l'objet d'aménagements indispensables à l'amélioration de leurs caractéristiques. Ces dispositions, annoncées dans le cadre d'une grande campagne de communication nationale et locale, ont permis pendant la période estivale d'écouler le trafic en toute sécurité sans gène excessive. Par ailleurs, il ressort des conclusions de l'expertise approfondie effectuée à la demande du ministre de l'équipement, des transport et du tourisme qu'il convient, pour des raisons de sécurité, de ne pas procéder au rétablissement de la circulation publique sur la RN 9 au droit du Pas-de-l'Escalette. En outre, la fragilité géologique de ce passage a été prise en compte lors des travaux en cours de réalisation de l'autoroute A 75 entre Millau et Lodève, puisqu'un franchissement en tunnel a été retenu à cet endroit. En conséquence, afin de rétablir la RN 9, impérativement avant la prochaine échéance estivale, deux mesures importantes ont été prises pour lesquelles l'Etat a mis en place un crédit de 50 millions de francs au titre du programme consacré à l'autoroute A 75 : accélération du chantier en cours du tunnel de sorte que la mise en service du premier tube intervienne avant le 1er juillet 1994, c'est-à-dire en gagnant près d'un an sur le déroulement normal des travaux ; rétablissement de deux voies montantes et d'une voie descendante de part et d'autre du tunnel dans la montée de l'Escalette, de Pégairolles au sud du Caylar. Ce crédit étant en majeure partie destiné à accélérer les travaux du tunnel et des sections situées de part et d'autre du tunnel, le calendrier de réalisation de l'autoroute A 75 dans le département de l'Hérault ne sera pas retardé.

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