Question de Mme FRAYSSE-CAZALIS Jacqueline (Hauts-de-Seine - C) publiée le 29/12/1994

Mme Jacqueline Fraysse-Cazalis s'étonne d'une déclaration de M. le ministre du logement selon laquelle les familles africaines, provisoirement hébergées au CASH de Nanterre depuis plus de deux ans, ne seraient pas relogées parce qu'elles auraient refusé des logements qui leur auraient été proposés. Elle souhaite donc connaître la liste de ces propositions, dont elle n'a, malgré ses multiples interventions, jamais été informée. Les familles concernées, qui contestent ces affirmations, n'ont pas été autorisées à lui répondre sur les ondes où il s'est exprimé. Ces personnes ont été expulsées de leur logement à Paris, y travaillent le plus souvent puisqu'elles sont pour la plupart salariées de la Ville de Paris. Or, le recensement de 1990 indique 120 000 logements vacants à Paris, et la presse fait état de chiffres beaucoup plus importants, dont en particulier 148 000 appartements appartenant à la Ville de Paris, à son office HLM ou ses sociétés d'économie mixte. Elle lui demande donc quelles mesures il compte prendre pour que ces familles soient effectivement relogées dans des conditions décentes.

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Réponse du ministère : Logement publiée le 16/03/1995

Réponse. - Sur les 410 familles ayant occupé la place de la Réunion, le quai de la Gare ou l'esplanade de Vincennes, 246 ont été relogées grâce au travail exceptionnel de la préfecture de la région d'Ile-de-France. Le rythme de relogement est d'une dizaine de familles par mois. Il n'est pas limité par les financements publics mais par la difficulté des négociations avec les municipalités et les bailleurs.

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