Question de M. VOILQUIN Albert (Vosges - RI) publiée le 23/02/1995

M. Albert Voilquin attire l'attention de M. le ministre des anciens combattants et victimes de guerre sur l'intérêt qu'il y a, en ce 50e anniversaire de la victoire, à honorer solennellement cette année la première libératrice du territoire, Jeanne d'Arc, dont la fête tombe le 14 mai, fête nationale instituée en l'honneur de notre héroïne, libératrice de la France, mais aussi célébrée comme la fête du patriotisme. Reprenant un paragraphe de l'exposé des motifs de la proposition de loi du 14 juillet 1920, on lit : " Ainsi tous les partis peuvent réclamer Jeanne d'Arc. Mais elle les dépasse tous. Nul ne peut la confisquer. C'est autour de sa bannière radieuse que peut s'accomplir aujourd'hui, comme il y a cinq siècles, le miracle de la réconciliation nationale. " Il lui demande s'il ne s'agit pas, pour nous, de glorifier, dans ce 50e anniversaire de la victoire, celui de la réconciliation nationale, et ainsi d'honorer l'héroïne nationale d'il y a cinq siècles, avec le grand libérateur du territoire et ceux qui l'ont suivi.

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Transmise au ministère : Premier ministre


Réponse du ministère : Anciens combattants publiée le 07/09/1995

Réponse. - L'honorable parlementaire met en évidence les motivations à l'origine de la loi du 10 juillet 1920 qui institue une fête nationale de Jeanne-d'Arc, fête du patriotisme. La célébration de la fête de Jeanne-d'Arc a lieu traditionnellement le deuxième dimanche du mois de mai. Une cérémonie publique est organisée chaque année, à Paris, place des Pyramides, par le ministre des anciens combattants et victimes de guerre, avec la participation de moyens militaires. Une gerbe est déposée par le représentant de l'Etat. Pour la circonstance, les édifices publics sont pavoisés. Le ministre des anciens combattants et victimes de guerre, soucieux de perpétuer les manifestations susceptibles d'entretenir l'esprit civique et patriotique, est conscient de l'importance de cette célébration. Il veille, conformément à la tradition républicaine, comme par le passé, à ce que la fête du patriotisme continue d'être ainsi célébrée selon les dispositions de la loi. En ce 50e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette célébration présente un intérêt jamais démenti.

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