Question de M. FATOUS Léon (Pas-de-Calais - SOC) publiée le 06/04/1995

M. Léon Fatous attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur la situation des internes en pharmacie hospitalière. En effet, après quatre années de service et de formation dans les hôpitaux, il semblerait qu'il existe une inadéquation flagrante, entre le nombre d'internes candidats au concours national de praticien hospitalier, et le nombre de postes ouverts à ce même concours : 600 postes ouverts en 1992 aux anciens internes (Titra III), 30 en 1993, 15 en 1994, zéro en 1995 ? Dans le même temps, le nombre d'internes admis en pharmacie hospitalière a été de 104 en 1992, 112 en 1993, 121 en 1994, 126 en 1995. Les internes en pharmacie hospitalière s'interrogent sur leur devenir, compte tenu, notamment, que contrairement aux internes en médecine, ils ne pourront exercer leur spécialité dans le secteur privé. Par conséquent, il lui demande quelles mesures il entend prendre, pour pallier ce changement brutal de politique de recrutement, en contradiction avec la multiplication des responsabilités et des activités confiées aux pharmaciens des hôpitaux.

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Réponse du ministère : Santé publique publiée le 07/11/1995

Réponse. - Le ministre de la santé publique et de l'assurance maladie informe l'honorable parlementaire que le nombre des inscriptions ouvertes sur les listes d'aptitude aux fonctions de praticien hospitalier au titre du concours national de praticien hospitalier pour l'année 1995 est de 22 (type III), soit une augmentation de 46,6 p. 100 par rapport à l'année 1994. Par ailleurs, pour permettre de prendre en charge les nouvelles activités confiées aux pharmaciens hospitaliers, des créations d'emplois offrant des débouchés aux internes en pharmacie ont été accordées au titre de l'année 1994, en particulier des postes d'assistant. Pour l'année 1995, la circulaire DH/PM1/PM294/no 47 du 16 décembre 1994 relative à l'évolution des emplois ou à la transformation de temps médicaux dans les établissements publics de santé, attire l'attention des préfets de région et de département sur les besoins des hôpitaux en pharmaciens ; les demandes de création d'emplois de pharmaciens hospitaliers, praticiens ou assistants des hôpitaux, auront donc été étudiées avec le plus grand soin.

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