Question de M. BONY Marcel (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 08/06/1995
M. Marcel Bony attire l'attention de Mme le ministre de la santé publique et de l'assurance maladie sur les informations inquiétantes en provenance du Zaïre où la fièvre hémorragique due au virus Ebola opère des ravages dans la population. Ce virus extrêmement actif et dangereux impose des mesures draconiennes afin de prévenir toute transmission. Il lui demande donc, d'une part, si des mesures préventives de vigilance sanitaire ont été prises par les pays de l'Union européenne vis-à-vis de cette épidémie. Il lui demande par ailleurs si la France dispose d'infrastructures autorisant la prise en charge rapide de patients potentiellement infectés par le virus Ebola.
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Transmise au ministère : Travail
Réponse du ministère : Travail publiée le 08/08/1996
Réponse. - Tout établissement, civil ou militaire, disposant de chambre seule (non climatisée) peut accueillir un patient potentiellement infecté par le virus Ebola, et le strict respect des précautions universelles doit permettre de mettre le personnel soignant et les autres patients à l'abri du risque de contamination. Il est à noter que lors de l'épidémie de 1995 au Zaïre, les mesures, dissuasives et préventives, mises en oeuvre dans les différents Etats membres de l'Union européenne sont apparues largement concordantes. Une procédure d'accueil et de prise en charge rapide de personnes potentiellement infectées est actuellement à l'étude, afin de pouvoir, en cas d'alerte, procurer aux patients les soins les plus adaptés et d'éviter tout risque de transmission à leur entourage. Enfin, l'organisation mondiale de la santé envisage une révision du règlement sanitaire international. Cette révision devrait prendre en compte les maladies émergentes telles que la fièvre hémorragique à virus Ebola.
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