Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 23/11/1995

Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, du logement, des transports et du tourisme sur la suppression du billet simple de train pour un voyage gare de banlieue-Paris, obligeant chaque usager à payer obligatoirement un billet train-métro. Elle lui demande quelles mesures il envisage pour remettre en vente les différents types de billets en vigueur avant le 23 août 1995.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 15/02/1996

Réponse. - Le syndicat des transports parisiens (STP), autorité organisatrice des transports en commun dans la région d'Ile-de-France a, par décision de son conseil d'administration du 25 juillet dernier, créé une zone de tarification urbaine délimitée par le boulevard périphérique ; à l'intérieur de ce périmètre, les tarifs appliqués sont soumis aux principes de la tarification urbaine ; à l'extérieur, ils sont soumis aux principes de la tarification banlieue, à l'exception des prolongements des lignes de métro sur lesquels la tarification unique du réseau métropolitain est conservée. Il résulte de ces dispositions depuis le 23 août dernier que les billets valables entre une gare de banlieue et une gare tête de ligne parisienne sont supprimés et sont remplacés par un titre de transport unique banlieue-zone urbaine permettant d'effectuer un trajet entre une gare de banlieue et Paris par le train et le RER ainsi qu'un trajet sur le réseau ferré de la zone urbaine. Ces nouveaux titres sont disponibles dans toutes les gares SNCF et les stations de métro. Ce dispositif permet à de nombreux voyageurs de bénéficier d'un service simplifié, amélioré et avec une diminution de coût pour 80 p. 100 d'entre eux. Il a également mis fin à une situation antérieure difficilement compréhensible pour de nombreux usagers : ainsi le trajet d'une gare de banlieue à une même gare parisienne (gare de Lyon, par exemple) incluait dans certains cas l'accès au réseau métropolitain (arrivée par le RER A) et non dans d'autres cas (arrivée par le RER D) ; par ailleurs, de très nombreux usagers (4 000 par jour) commettaient quotidiennement des erreurs bien compréhensibles, car leur titre de transport leur permettait (ou non), sur une même branche du RER, d'accéder au réseau ferré métropolitain selon la station de connexion choisie. Dans ces conditions, il n'est nullement envisagé de revenir sur cette mesure de simplification qui a donné satisfaction à beaucoup d'usagers.

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