Question de M. LEGENDRE Jacques (Nord - RPR) publiée le 13/06/1996

M. Jacques Legendre attire l'attention de M. le ministre délégué aux affaires européennes sur les conditions de mise en oeuvre de l'Euro. Le comité monétaire, qui s'est réuni le 9 avril 1996, à Bruxelles, a en effet décidé, dans ce cadre, du lancement de pièces dont la valeur est exprimée en " cents ". Ce terme présente une analogie qui peut prêter à confusion avec la monnaie divisionnaire américaine. Il lui demande quelle est la position du Gouvernement à ce sujet et si d'autres dénominations sont envisagées.

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Réponse du ministère : Affaires européennes publiée le 11/07/1996

Réponse. - Les négociations au sein de l'Union européenne sur le nom de la subdivision de l'" euro " ont été conduites dans le souci d'aboutir à un nom simple, qui soit prononçable dans toutes les langues de l'Union et qui puisse être facilement accepté par les opinions publiques nationales. Au cours des débats, le mot " cent ", dont l'écriture resterait inchangée au pluriel, est apparu comme un nom répondant à l'ensemble de ces critères. Ce nom est bien adapté à la France et à la langue française dans la mesure où il est très proche de l'actuel " centime ", dont il peut être interprété comme une abréviation. Ce nom contribue ainsi à rendre la monnaie unique plus proche du public et répond, à ce titre, à un souci constant du Gouvernement de favoriser l'acceptation de l'euro par tous les Français. Les autorités françaises sont toujours très attentives à ce que la construction européenne ne se fasse pas au détriment de la langue française.

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