Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 24/10/1996

M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de Mme le secrétaire d'Etat aux transports les grèves et manifestations de cheminots qui ont lieu depuis le mois de septembre, notamment à Marseille. L'un des arguments des syndicats de cheminots pour justifier cette grève est la réduction d'effectifs qui serait programmée pour 1996 : 4 500 suppressions d'emplois selon l'article du Monde du 29 septembre 1996 consacré à cette grève. Il lui demande si cette information est exacte et si vraiment 4 500 emplois seront supprimés en 1996 à la SNCF, dans quelles régions, dans quels secteurs d'activité de la SNCF.

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Réponse du ministère : Transports publiée le 27/03/1997

Réponse. - Il convient tout d'abord de rappeler que les chiffres de suppressions d'emplois à la SNCF correspondent simplement à un nombre d'embauches, pendant un exercice donné, inférieur au nombre de départs, notamment les départs en retraite, mais ne se traduisent évidemment, contrairement à d'autres secteurs de l'économie, par aucun licenciement. Le chiffre de 4 500 suppressions d'emplois pour l'année 1996 avait été initialement prévu par l'entreprise, et annoncé à ce titre par la direction de la SNCF au comité central d'entreprise, dans le cadre de la présentation du budget 1996. Les objectifs de reconquête de la clientèle, par redéploiement des effectifs de l'entreprise sur des emplois au contact avec les usagers, ont finalement conduit la SNCF à n'opérer en 1996 que 3 700 suppressions de postes (en équivalent temps plein, et par comparaison entre le 31 décembre 1995 et le 31 décembre 1996). Ces suppressions ont concerné d'abord les services centraux situés en Ile-de-France. Il n'a par contre été pratiqué aucune suppression d'emplois dans le secteur " établissements commerciaux trains ".

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