Question de Mme FRAYSSE-CAZALIS Jacqueline (Hauts-de-Seine - CRC) publiée le 24/10/1996

Mme Jacqueline Fraysse-Cazalis attire l'attention de M. le ministre de l'industrie, de la poste et des télécommunications sur les conséquences, pour l'emploi, des restructurations envisagées par le groupe CEAC-Fulmen. Ce groupe possède plusieurs unités industrielles en France, à Gennevilliers, Auxerre, Nîmes et Nanterre. Le maintien de l'ensemble de ces sites et les emplois actuels sont menacés par les projets du groupe Exide, détenteur de l'entreprise CEAC. La bonne santé économique et financière, soulignée lors du comité départemental de la formation professionnelle, de la promotion sociale et de l'emploi (Codef) du Gard en juin dernier, ne saurait être invoquée. En conséquence elle lui demande les mesures qu'il envisage pour le maintien de l'ensemble des sites du groupe CEAC-Fulmen existant sur le territoire national ainsi que de la totalité des emplois dans chacun d'eux.

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Réponse du ministère : Industrie publiée le 12/12/1996

Réponse. - L'attention du ministre de l'industrie, de la poste et des télécommunications a été appelée sur la situation du groupe CEAC, repris en 1995 par le groupe américain Exide, leader mondial du marché de renouvellement de la batterie au plomb pour véhicules. Le groupe CEAC dispose de 7 usines en France, dont trois spécialisées dans la fabrication de batteries de démarrage pour véhicules. Ce rachat par Exide est intervenu après les reprises en 1994 par ce même groupe de deux sociétés anglaises et de la société espagnole Tudor. Exide a entamé la réorganisation de son groupe en Europe et considère que, compte tenu de la très forte concurrence sur le produit batterie, il importe de pouvoir fabriquer ces produits dans les conditions optimales de compétitivité dans des usines spécialisées disposant de grandes capacités de fabrication. Les mesures de réorganisation jusqu'ici engagées n'ont pas concerné les unités françaises, le groupe CEAC ayant, bien avant la reprise par Exide, effectué un important travail de spécialisation et de modernisation des sites. Le groupe Exide vient de retenir la France pour y installer le siège social d'Exide Holding Europe ainsi que son centre de recherche européen, localisés à Gennevilliers. S'agissant des sites de production, Exide considère que les usines européennes sont handicapées par les capacités de production plus faibles qu'il ne serait souhaitable. Exide a toutefois indiqué aux pouvoirs publics français qu'il entendait développer les volumes de production en France.

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