Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 05/12/1996

M. Emmanuel Hamel signale à l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche la fermeture, en octobre dernier, d'une classe d'une école maternelle près de Béthune après la découverte de deux cas d'enfants atteints par la maladie de Kawasaki. Il lui demande quel a été en 1995 et au cours des trois premiers trimestres 1996 le nombre de classes ou d'écoles fermées pour raisons sanitaires en France, et notamment dans le département du Rhône, et la durée moyenne de ces fermetures.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 27/02/1997

Réponse. - Par décision préfectorale en date du 17 octobre 1996, l'école maternelle de Hinges, dans l'arrondissement de Béthune, a été fermée du 18 octobre au 24 octobre inclus, du fait de la survenue de cas groupés de syndrome de Kawasaki, situation tout à fait exceptionnelle. La décision a été motivée par une incertitude sur l'origine infectieuse ou toxique de ce syndrome. Au total, quatre cas ont été identifiés (un cas certain et trois cas suspects, selon la définition du Center for Disease Control d'Atlanta), mis sous traitement et qui seront suivis à long terme. Aucun autre cas n'est survenu ultérieurement, ce qui, a posteriori, justifie le bien-fondé de la décision. Aucune fermeture de classe ou d'école pour raison sanitaire n'a été décidée en France en 1995. En 1996, outre celle de l'école maternelle de Hinges, quelques fermetures exceptionnelles et de durée brève sont à signaler : en décembre 1995, à l'école primaire de Corenc, dans l'Isère, fermeture d'une classe pour une journée du fait d'émanations toxiques ; en mai 1996, fermeture d'une journée de l'établissement régional d'enseignement adapté Françoise-Dolto, internat situé à Sotteville-lès-Rouen, en Seine-Maritime, pour une désinfection liée à une épidémie de gale ; en mai 1996, fermeture d'une demi-journée de l'école primaire de Fontaine-Bellanger, dans l'Eure, pour émanation de produits toxiques ; en juin 1996, fermeture de deux jours de l'école Peyssonel, à Marseille, pour une désinfection décidée par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales des Bouches-du-Rhône du fait de l'apparition de cas de staphylococcies ; en Gironde, fermeture de trois jours du collège de Guitres, en décembre 1996, par arrêté municipal, du fait de l'émanation de produits toxiques ; dans le même département, à la même période, en décembre 1996, fermeture de quelques heures du collège Hastignan pour émanation de produits toxiques ; dans la Loire, en décembre 1996, interruption des cours à 10 heures pour la journée, dans une classe du lycée Beauregard de Montbrison, du fait de la survenue d'un cas de méningite B. Aucune fermeture de classe n'a été décidée dans le département du Rhône en 1996.

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