Question de M. HURIET Claude (Meurthe-et-Moselle - UC) publiée le 09/10/1997
M. Claude Huriet attire l'attention de Mme le ministre délégué chargé de l'enseignement scolaire sur les difficultés que rencontrent les enfants souffrant de troubles graves du langage dans le système scolaire actuel. Une note de service no 90-023 du 25 janvier 1990 portant recommandations et mesures en faveur des élèves rencontrant des difficultés particulières dans l'apprentissage du langage oral et du langage écrit avait préconisé " un dépistage précoce des éléments révélateurs de troubles des apprentissages ", " une pédagogie différenciée ", " une sensibilisation et une information des élèves instituteurs ", " des actions de formation continue en direction des enseignants des écoles maternelles et du cours préparatoire ", une liaison avec les professeurs de collège pour les difficultés qui n'auraient été décelées que tardivement. La coordination de toutes ces initiatives avaient été confiées aux inspecteurs d'académie. Sept ans plus tard, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les résultats obtenus dans la lutte contre les troubles sévères du langage et quelles orientations elle compte donner à la poursuite de cette action.
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Réponse du ministère : Enseignement scolaire publiée le 27/11/1997
Réponse. - La ministre déléguée chargée de l'enseignement scolaire réserve une attention toute particulière à la situation des enfants qui éprouvent des difficultés d'apprentissage de langage oral et écrit. En particulier, il a été décidé de renforcer la mission de l'école maternelle pour l'apprentissage du langage, une sensibilisation des maîtres dès l'école maternelle se développe afin de mieux appréhender, dès le plus jeune âge, les troubles des apprentissages. Par ailleurs, un certain nombre de mesures existent déjà. Les recommandations de la note de service du 25 janvier 1990 sont toujours en vigueur et la mise en place des cycles pluriannuels d'enseignements à l'école primaire a permis une prise en charge différenciée des élèves. Les enseignants des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) peuvent apporter des soutiens particuliers aux enfants qui présentent des troubles sévères du langage. Enfin, le ministère de l'éducation nationale de la recherhe et de la technologie attend avec intérêt les résultats des travaux du groupe d'experts mis récemment en place sur ce problème, à l'initiative d'une association avec la participation du centre national d'études et de recherche sur les handicaps et les inadaptations (CTNERHI).
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