Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 22/01/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur l'information parue à la page C 7 du quotidien le Figaro du 3 janvier dernier sous le titre " Perdre l'envie de boire " selon laquelle " pour traiter l'alcoolisme, des médecins italiens ont démontré l'intérêt d'un médicament commercialisé en France comme anesthésique... " l'acide gamma-hydroxybutyrique. Il lui demande quelle est sa réaction face à cette constatation qui permettrait d'aider les malades qui, une fois le sevrage accompli, restent encore confrontés à l'envie de boire.
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Réponse du ministère : Santé publiée le 12/11/1998
Réponse. - La consommation excessive d'alcool, dès lors qu'elle entraîne une dépendance physique et psychique, nécessite un traitement long et difficile. Le sevrage est le premier stade de ce traitement. Il intervient efficacement dès lors que la personne a pris conscience de la nécessité d'arrêter de boire. Il doit être suivi, souvent pendant des mois, voire des années, d'un traitement qui associe un accompagnement médical, psychologique et parfois social, pour permettre la consolidation d'une abstinence qui doit rester définitive. Les médicaments destinés à diminuer l'envie de boire peuvent être un appoint utile à ce traitement, et la recherche de nouvelles molécules efficaces est un souci constant, tout en sachant que la complexité des mécanismes et des événements qui conduisent à une dépendance à l'alcool, fait que l'accompagnement médico-social reste sur le long terme la condition d'un succès durable.
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