Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 12/02/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur l'information parue à la page 12 B du quotidien Le Figaro du 14 janvier dernier sous le titre " Sida : polémique sur un traitement " selon laquelle une association de lutte contre le sida " incite les séropositifs n'ayant encore jamais été traités à ne plus prendre l'AZT (le plus ancien des antiviraux), en traitement initial pour ne pas risquer une perte de chance par la suite ". Car, selon des études encore très préliminaires publiées par l'équipe d'un professeur de médecine de Paris et celle d'un professeur de médecine aux Etats-Unis, " cet inhibiteur de la reverse transcriptase (AZT) diminuerait l'efficacité de cocktails thérapeutiques administrés par la suite ". Il lui demande quelle est sa réaction face à cette information.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 21/05/1998

Réponse. - Le secrétaire d'Etat à la santé confirme à l'honorable parlementaire qu'une étude portant sur la concentration de médicament actif dans les cellules (D4 T ou 3 TC), après un premier traitement AZT, a été présentée à la 5e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes à Chicago, du 1er au 5 février 1998, par le professeur Somadossi. Ces résultats, comme d'autres résultats de très nombreuses études cliniques, virologiques ou pharmacologiques, seront examinés par le groupe d'experts présidé par le professeur Jean Dormont. Dès le mois d'octobre 1997, le secrétaire d'Etat à la santé avait demandé à celui-ci que les recommandations sur les stratégies d'utilisation des antirétroviraux dans l'infection VIH soient réexaminées après la conférence de Chicago. Le groupe se réunit régulièrement afin de voir, en fonction de l'évolution des connaissances scientifiques, s'il y a lieu de modifier ou de compléter les recommandations d'octobre 1997, et faire le point sur les problèmes de résistance aux antirétroviraux.

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