Question de M. GÉLARD Patrice (Seine-Maritime - RPR) publiée le 30/04/1998

M. Patrice Gélard attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur l'organisation de l'aéroport Charles-de-Gaulle, et notamment sur le temps que mettent les voyageurs à regagner l'aéroport une fois l'atterrissage effectué. En effet, certains avions ne transportent pas les passagers jusqu'aux terminaux, et ceux-ci doivent alors emprunter des navettes, rallongeant considérablement le temps du transport et entraînant à terme une perte de compétitivité des aéroports parisiens. Il souhaiterait donc connaître les moyens que le gouvernement entend mettre en oeuvre pour améliorer la situation.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 30/07/1998

Réponse. - L'aéroport Charles-de-Gaulle comprend deux aérogares dont la conception diffère profondément. La première, CDG I, comporte de nombreux " satellites " en étoile pour les accostages des avions, permettant ainsi aux passagers d'embarquer et de débarquer par des passerelles. En revanche, elle est moins favorable aux correspondances, les passagers étant tenus de transiter par la partie centrale de l'aérogare. La seconde, CDG II, constituée de différents terminaux alignés sur deux rangs, est mieux adaptée à l'organisation des correspondances. Toutefois, l'utilisation à pleine capacité des aérogares suppose le stationnement d'un pourcentage plus important d'avions sur des aires de stationnement éloignées desservies par des autobus. La constitution par Air France de son " hub " à CDG II par la multiplication des mouvements d'aéronefs qu'il entraîne ainsi que l'utilisation, rendue nécessaire par l'intensification de la concurrence, d'aéronefs de plus faible capacité, se sont traduites par une diminution de la part des avions au contact. Ce taux, qui était de 58 % en 1996, est tombé à 44 % en 1997. Le programme de travaux poursuivi par Aéroports de Paris tend à remédier à cette situation. La mise en service récente de la première " péninsule " de l'aérogare F, pourvue de 13 passerelles, va se traduire par un relèvement du taux des avions au contact. L'ouverture en 1999 d'un nouveau satellite de l'aérogare A et de la seconde péninsule de l'aérogare F devraient encore l'améliorer.

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