Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 23/07/1998
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la nécessité de poursuivre une action résolue en faveur des principes d'égalité entre hommes et femmes. Elles se félicite des mesures prises en faveur de la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres dans l'éducation nationale. Elle lui fait remarquer que cette action doit encore gagner d'autres textes et investir de nouveaux espaces, tant les retards demeurent. Elle attire son attention sur un sujet du baccalauréat 1998 proposé aux élèves de la série littéraire (épreuve de mathématiques) qui se singularise par un sexisme évident des situations présentées dans quatre exercices sur six. Ces exercices font appel à la vie de femmes pesant 50 kilogrammes, buvant du vin plus que de coutume, s'intéressant à des couleurs de chapeaux et de sacs. Les activités des hommes sont ennoblies, par contre, par la recherche du meilleur placement financier. Elle lui demande quelles nouvelles mesures il envisage de prendre pour que, dans tous les domaines d'activité de l'éducation nationale, les principes d'égalité soient désormais reconnus, y compris dans le choix de sujets aux examens.
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Réponse du ministère : Éducation publiée le 13/07/2000
Réponse. - Les sujets du baccalauréat sont chaque année vérifiés par les membres de l'inspection générale de l'éducation nationale. Depuis cette maladresse regrettable à laquelle il est fait référence, les sujets sont encore plus minutieusement analysés, afin d'éviter toute interprétation sexiste éventuelle.
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