Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 10/09/1998

M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'avenir de la place financière de Paris. Il y a deux mois, un accord était annoncé entre Francfort et Londres pour la constitution d'une place financière pan-européenne. Il semble bien que la Bourse de Paris soit à la recherche d'une solution pour ne pas être marginalisée par le rapprochement anglo-allemand, assez inattendu. Peut-on dire, comme le précise le président de l'Association française des banques, qu'il s'agit " d'un mauvais coup porté à l'euro et à l'Espace monétaire européen " ? Nos institutions sont-elles moins bien préparées que leurs homologues anglo-saxonnes pour affronter la croissante globalisation des marchés financiers ?

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Réponse du ministère : Économie publiée le 19/08/1999

Réponse. - L'accord conclu initialement entre la Bourse de Londres et celle de Francfort a été consolidé le 4 mai dernier dans une alliance qui regroupe six autres marchés européens (Amsterdam, Madrid, Paris, Bruxelles, Zurich, Milan). Ce texte prévoit notamment que les décisions stratégiques sur le projet de coopération seront prises par les présidents ou directeurs généraux des huit marchés membres. L'élargissement à huit des discussions trouve son origine dans une réunion tenue à Paris, à l'initiative de la Bourse de Paris, le 27 novembre dernier. Les événements récents témoignent donc d'une participation de la place de Paris à l'élaboration d'un système de place européen à même de répondre au double défi mentionné par l'auteur de la question : l'euro et la globalisation des marchés financiers.

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