Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 22/10/1998

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le Mondial de l'automobile qui s'est déroulé à Paris au début du mois d'octobre 1998. Il lui demande quel a été le bilan de ce mondial pour l'industrie de l'automobile française, quel est le nombre de commandes passées lors de ce mondial pour l'achat de voitures françaises, quelles est son action pour promouvoir en France l'achat de voitures françaises.

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Réponse du ministère : Économie publiée le 24/12/1998

Réponse. - Le Mondial de l'Automobile 1998, qui coïncidait avec le centenaire de cette manifestation, s'est déroulé cette année du 1er au 10 octobre. Les retombées proprement commerciales pour les constructeurs automobiles peuvent difficilement être évaluées à l'heure actuelle. Plusieurs semaines s'écoulent en effet entre la première prise de contact survenant entre le constructeur et le client lors du salon et la conclusion ferme et définitive de la commande d'un véhicule. En revanche, il est d'ores et déjà acquis que le Mondial de l'Automobile a été un authentique succès populaire. Plus de 1,25 million de visiteurs se sont rendus au salon. Cette fréquentation record, en hausse de 15,5 % par rapport à l'édition de 1996, témoigne à n'en pas douter de l'attachement très fort des Français pour l'automobile et du rôle irremplaçable qu'elle remplit dans la vie quotidienne. Plus généralement, le Mondial a constitué une formidable vitrine pour les industriels de la filière automobile. A cet égard, les constructeurs français se sont particulièrement mis en valeur avec la présentation de nouveaux modèles (par exemple la 206 Peugeot), et de voitures-concepts (notamment la C3 de Citroën et la Vel Satis de Renault) qui témoignent de la capacité des constructeurs français à relever les défis de la concurrence internationale. Le succès des modèles présentés par les constructeurs français, dont témoigne le nombre important de demandes d'essais de véhicules, illustre plus généralement le dynamisme de l'industrie automobile française, à l'image des résultats financiers et commerciaux obtenus par Renault et PSA durant le premier semestre. Les pouvoirs publics se réjouissent du dynamisme de l'industrie automobile française et continueront à s'assurer que l'ensemble des mesures tant réglementaires que financières qu'ils mettent en uvre contribuent à créer un environnement favorable au développement des acteurs de la filière automobile sur le territoire national. Tant la forte hausse du nombre des immatriculations depuis le début de l'année (+ 13,6 % pour les dix premiers mois de l'année par rapport à la même période de 1997) que la hausse sensible de la part de marché des constructeurs français sur le marché français (57,3 % pour les dix premiers mois de l'année contre 55,9 % à la fin de l'année 1997) confirment l'efficacité d'une telle stratégie d'accompagnement des acteurs économiques.

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