Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 12/11/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le ministre de la jeunesse et des sports sur la publication par son ministère d'un compte rendu sur les Rencontres nationales de la jeunesse qui se sont déroulées les 29 et 30 novembre 1997, intitulé " Les mesures et propositions pour améliorer la vie des jeunes " et dans lequel il est proposé, à la page 2, sous le titre " Améliorer l'accès des jeunes à la santé ", la " mise en place d'un plan triennal (1998/2000) de prévention et de lutte contre le suicide des jeunes ". Il lui demande quelles mesures ont été prises en 1998 par le Gouvernement pour lutter contre ce fléau, quelles vont être celles prises en 1999 et quel est à ce jour le premier bilan de la mise en place de ce plan.
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Réponse du ministère : Jeunesse publiée le 21/01/1999
Réponse. - Les facteurs conduisant au suicide sont trop divers, trop complexes, trop liés à l'histoire personnelle et psychologique des personnes qui se livrent à ces gestes de désespoir pour que la lutte contre ce phénomène puisse faire l'objet d'un dispositif ciblé sur un facteur déclenchant ou sur une catégorie de la population. On peut cependant reconnaître chez les jeunes certaines périodes de fragilité liées à la construction de la personnalité qui conduisent à recommander chez les parents, les éducateurs, les travailleurs sociaux, une plus grande vigilance par rapport à ce phénomène. Le ministère de la jeunesse et des sports, pour sa part, en assurant la formation des animateurs professionnels ou bénévoles, des reponsables associatifs, des personnels d'accueil du réseau information jeunesse développe les conditions les plus favorables à l'écoute des jeunes. La possibilité pour ces derniers de s'exprimer et de discuter de leurs difficultés ou problèmes personnels constitue, en effet, le meilleur moyen de prévention des actes suicidaires.
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