Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 17/12/1998
M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat au commerce extérieur sur la réponse à la question nº 7166 parue aux pages 1808 et 1809 du Journal officiel, Sénat, Débats parlementaires, questions remises à la présidence du Sénat, réponses des ministres aux questions écrites, du 4 juin 1998, dans laquelle il est annoncé que " des actions coordonnées collectives devraient être lancées pour promouvoir à l'étranger un certain "art de vivre à la française", incluant une large gamme de biens produits en France ". Il lui demande s'il peut lui indiquer quelles ont été les actions collectives menées depuis le mois de juin à l'étranger pour promouvoir cet " art de vivre à la française ", quels pays ont été concernés, pour quels résultats escomptés et obtenus.
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Réponse du ministère : Commerce extérieur publiée le 18/03/1999
Réponse. - Le soutien public à la promotion à l'étranger des produits et du savoir-faire des entreprises françaises est assuré en France par différents organismes, spécialisés par secteur d'activité. Si le CFME-ACTIM, association sous tutelle du secrétariat d'Etat chargé du commerce extérieur et de la direction des relations économiques extérieures (DREE), a pour mission de promouvoir l'ensemble des entreprises de l'industrie et des services à l'étranger, la promotion des secteurs agro-alimentaires et du textile-habillement sont de la compétence, pour l'un, de la Société pour l'expansion des ventes des produits agricoles et alimentaires (SOPEXA), placée sous la tutelle du ministère de l'agriculture, et, pour l'autre, du comité professionnel de développement du textile et de l'habillement (DEFI), qui dépend du secrétariat d'Etat à l'industrie. Les actions collectives de promotions réalisées à l'étranger, quelles qu'elles soient, doivent être coordonnées et être ainsi à même de couvrir la majeure partie des besoins exprimés par les entreprises des différents secteurs, notamment réunis autour du concept " d'art de vivre à la française ". En 1998, le CFME-ACTIM a organisé plusieurs actions dans ce sens, dans les biens de consommation. L'offre française doit en effet non seulement se positionner sur le haut de gamme mais également sur le milieu, où elle est tout à fait à même de rivaliser avec ses concurrents européens, principalement les Italiens. Ainsi la tenue de deux expositions françaises successivement en juin 1998 à Tokyo, sur le thème de l'aménagement de la maison, puis en octobre à Moscou, intitulée " Vivre à la française ", a permis de valoriser à la fois les entreprises des secteurs de l'habitat (décoration intérieure, meuble, luminaire, art de la table, tissus et linge de maison...), de l'agro-alimentaire, sous l'angle gastronomique, de la mode (prêt-à-porter et accessoires), des parfums cosmétiques et de la bijouterie joaillerie. Par ailleurs et de manière régulière, le CFME-ACTIM organise des participations groupées d'entreprises françaises sur des salons des biens de consommation ainsi que des présentations de produits français en Europe occidentale et orientale, en Amérique du Nord, en Asie et au Proche et Moyen-Orient, qui permettent de promouvoir " l'art de vivre à la française ". En termes de résultats attentuds de ces actions de promotion, il convient de souligner que l'attente majeure des exposants français concerne logiquement les retombées commerciales obtenues à l'issue de leur participation, souvent coûteuse pour une entreprise de taille moyenne. A titre d'exemple, les exposants français présents à Moscou en octobre dernier, interrogés à l'issue de la manifestation, font état de contacts fructueux : dix-huit sociétés anticipent la signature prochaine d'un accord de distribution, vingt et une entreprises la réception de commandes et 80 % des exposants déclarent souhaiter maintenir un effort commercial sur le marché russe, preuve que l'effet de levier attendu de l'exposition a bien fonctionné. Pour sa part, le DEFI a dadopté un plan stratégique sur trois ans (1999-2001) de promotion globale, avec une action prioritaire d'image sur les Etats-Unis. Dans le cadre de cette action, une coopération est engagée avec le réseau de la DREE (Centre français du commerce extérieur et poste d'expansion économique de New York), qui concerne " l'art de vivre à la française " dans sa seule dimension textile-habillement.
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