Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 17/06/1999
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur le non-entretien " d'espaces délaissés " le long des autoroutes en pénétration parisienne. Elle attire son attention sur l'aspect dégradé, voire d'abandon, du triangle ou partie située le long et autour des embranchements. Trop souvent en entrant dans Paris, le long de l'A 1, notamment, le spectacle est désolant ; rampes de protection déformées, rouillées,... terrains jonchés de détritus divers,... espaces verts gangrénés par des végétations envahissantes non entretenues... Elle lui fait remarquer que le spectacle offert aux touristes entrant dans notre capitale est contraire à la qualité et aux richesses de Paris. Elle lui demande s'il n'estime pas souhaitable et urgent de créer des espaces paysagers entretenus, agrémentant la jonction des autoroutes et voies rapides avec le périphérique. Elle lui demande de lui faire connaître les mesures pour revaloriser tous les espaces et abords entourant les voies routières de pénétration dans notre capitale.
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Réponse du ministère : Équipement publiée le 27/01/2000
Réponse. - En partenariat avec les collectivités locales l'Etat a entrepris de gros efforts de réaménagement paysager aux abords des autoroutes et des voies rapides en Ile-de-France, de manière à redonner aux usagers et aux riverains une vision d'espace de meilleure qualité. L'entretien de ces espaces est assuré par les directions départementales de l'équipement dans le cadre de leurs missions normales. Malgré d'importants moyens, notamment en personnel, consacrés aux tâches de nettoyage, force est de constater qu'il est très difficile d'obtenir un résultat optimal sur ces voies dont le trafic est très dense, et cela du fait de l'attitude des automobilistes, des dépôts sauvages qui y sont fréquents et du passage des nombreux véhicules des transports de détritus, qui, mal bâchés, sèment régulièrement une partie de leur chargement. Il convient enfin de signaler que l'entretien de l'échangeur de la porte de la Chapelle dépend de la ville de Paris.
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