Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 21/10/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la première conférence interparlementaire européenne sur l'espace réunie à Paris les 29 et 30 avril 1999 au cours de laquelle les groupes parlementaires sur l'espace allemand, italien, britannique et français ont estimé nécessaire le " maintien d'une présence de l'Europe dans les grands projets d'infrastructure en orbite ". Il le remercie de bien vouloir lui indiquer si la France envisage d'inciter ses partenaires européens à maintenir une telle présence.

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Réponse du ministère : Éducation publiée le 20/01/2000

Réponse. - La France, comme l'Allemagne et la plupart des pays en Europe, estime que l'investissement dans la station spatiale internationale aura des conséquences financières lourdes qui priveront son programme spatial d'autant de marge de man uvre, notamment dans le domaine des applications. Les attentes en termes de résultats scientifiques ou de retour économique des activités à bord de la station sont largement inférieures à celles prévisibles d'ores et déjà dans des secteurs où les ressources auraient pu être allouées. Dans ces conditions, la participation de la France et des autres pays européens à ce programme, qu'ils ne maîtrisent pas, doit être bien mesurée. Il est important d'utiliser au mieux les ressources que la France est tenue, par engagement international, de consacrer au programme de la station spatiale. C'est pour cette raison que la France participe notamment à la tranche de travaux sur le CRV/X38, dans laquelle l'excellence des savoir-faire nationaux peut s'exprimer. En revanche, la contribution française restera limitée aux engagements précités.

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