Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 25/11/1999

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale sur l'article paru à la page 10 du quotidien Le Figaro du 1er novembre 1999 sous le titre " Les risques inattendus du piercing " dans lequel il est indiqué que " (les) anneaux et (les) clous plantés sur le corps >...> peuvent provoquer infections et dèmes. Quand les praticiens doivent les retirer d'urgence, ils peuvent provoquer des dégâts " et le député-maire d'Annecy de souhaiter " que le Gouvernement diffuse rapidement une information pour le public sur ces pratiques à risque ". Il lui demande son avis sur cette information et cette suggestion et aimerait savoir si elle compte prendre des mesures allant en ce sens, particulièrement à l'égard des jeunes.

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Réponse du ministère : Santé publiée le 30/12/1999

Réponse. - Toute pratique nécessitant une effraction cutanée, a fortiori cutanéo-muqueuse, comporte un rique potentiel, notamment de complications infectieuses. On peut s'interroger en particulier sur le risque de transmission d'agents infectieux par l'intermédiaire du matériel exposé au sang. Un groupe d'experts scientifiques du Conseil supérieur d'hygiène publique de France procède actuellement à une évaluation du risque infectieux lié à la pratique du " piercing " et du tatouage afin d'émettre éventuellement des recommandations pour renforcer la sécurité sanitaire dans ce domaine. Les conclusions des experts permettront d'apprécier la nécessité ou non de réglementer au-delà des dispositions du code de la consommation (art. L. 221-1 et suivants) qui font obligation à tout professionnel de ne pas porter atteinte à la santé des personnes.

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