Question de M. GODARD Serge (Puy-de-Dôme - SOC) publiée le 02/03/2000

M. Serge Godard appelle l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement sur une récente décision de la compagnie aérienne Air France. Il semble en effet que cette compagnie envisage, pour le programme printemps-été 2000, une réduction de près de la moitié des sièges offerts au départ et à destination, sur la liaison Clermont-Ferrand - Roissy - Charles-de-Gaulle. Si cette décision devait être confirmée, elle porterait un grave préjudice au développement et à la qualité de la desserte de la plate-forme aérienne clermontoise. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'il envisage de prendre quant à cette décision de la compagnie Air France.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 13/07/2000

Réponse. - La compagnie Air France relie Clermont-Ferrand et Paris par six allers et retours quotidiens, dont deux vers l'aéroport de Roissy - Charles-de-Gaulle et quatre vers celui d'Orly. Les liaisons vers Roissy sont fréquentées par des passagers d'affaires souhaitant profiter des nombreuses correspondances nationales et internationales offertes par Air France sur cette plate-forme, tandis que le trafic vers Orly, beaucoup plus important, attire principalement les passagers en classe " loisirs " pour un trafic de point à point. Les résultats de trafic en 1999 sur ces liaisons ont montré une chute de remplissage des avions d'Air France de plus de 6 points sur Roissy et de 3 points sur Orly par rapport à l'année précédente. Au départ de Roissy, ce coefficient était de 63 % pour la période d'avril à décembre 1999, en dessous du seuil de rentabilité. Pour redresser l'économie de cette liaison, il est apparu nécessaire à la compagnie de réduire l'offre excédentaire sur Roissy. La direction d'Air France a décidé de remplacer le Boeing 737 de fin d'après-midi sur la liaison Clermont-Ferrand - Roissy, par un appareil de type CRJ 50, afin de diminuer les coûts d'exploitation tout en garantissant la continuité de la desserte à cette heure. Il convient de rappeler qu'il appartient à la compagnie Air France d'effectuer elle-même ses choix commerciaux, dans le contexte de forte concurrence et dans le cadre de l'autonomie de gestion qui lui est également reconnue.

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