Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 09/03/2000

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur l'information parue à la page 26 du Bulletin quotidien du 18 février 2000 selon laquelle il a reçu le 22 février le ministre de l'industrie et du commerce tchèque. Il lui demande le bilan de cet entretien, souhaiterait connaître les questions évoquées lors de cette rencontre et l'évolution des relations entre la France et la République tchèque dans la perspective de l'élargissement de l'Union européenne et de l'entrée de la République tchèque dans l'Union.

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Réponse du ministère : Industrie publiée le 13/04/2000

Réponse. - Lors de l'entretien du 22 février entre M. Pierret, secrétaire d'Etat à l'industrie, et M. Gregr, ministre de l'industrie et du commerce tchèque, les ministres se sont félicités du développement des relations économiques entre les deux pays, notamment de la progression des exportations françaises de 210 % en cinq ans et des exportations tchèques de 288 %. Ils ont cependant regretté que, malgré une progression significative depuis 1997, les investissements français en République tchèque restent relativement modestes (4,2 milliards de francs français fin 1998, ce qui place la France au 6e rang des investissements étrangers). Ils ont procédé à un large tour d'horizon des principaux secteurs qui pourraient intéresser les entreprises françaises, en particulier dans le cadre du nouveau programme de privatisation lancé par le Gouvernement tchèque : énergie (gaz, électricité, nucléaire), transport (véhicule industriel, ferroviaire), services urbains (eau, déchets), industries électriques et mécanique. Le ministre tchèque a réitéré le souhait des autorités de son pays d'équilibrer les relations économiques avec les principaux partenaires européens, et notamment de relativiser le poids de l'Allemagne. Les deux ministres ont également évoqué la future adhésion de la République tchèque à l'Union européenne. M. Gregr a souligné les efforts accomplis par la partie tchèque, qui ne demande pas de période transitoire pour les chapitres qui concernent directement l'industrie et a réaffirmé l'objectif d'une adhésion en 2003.

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