Question de M. CAZALET Auguste (Pyrénées-Atlantiques - RPR) publiée le 13/04/2000

M. Auguste Cazalet souhaite attirer l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'inquiétude suscitée auprès de l'intersyndicale CFDT-CGT FO-CFTC représentant les personnels de l'Assedic du bassin de l'Adour par la recomposition territoriale des Assedic préconisant, dans le cadre de la réorganisation régionale des institutions du régime d'assurance, que les Pyrénées-Atlantiques rejoignent Bordeaux et les Hautes-Pyrénées Toulouse c'est-à-dire la disparition de l'Assedic du bassin de l'Adour. Une telle décision serait d'autant plus incompréhensible que depuis la création, en 1958, de l'Assedic du bassin de l'Adour, nombre d'institutions se sont transformées et ont pris en compte la réalité de cette " région des Pays de l'Adour ", entité géographique et économique cohérente dont la particularité est de concerner deux régions administratives (Midi-Pyrénées, Aquitaine) et quatre départements (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes, Gers). C'est pour offrir aux bassins d'emploi et zones d'activités du bassin de l'Adour une meilleure représentation de leur institution, indépendante de la coupure Aquitaine/Midi-Pyrénées que se sont créés le Crédit agricole Pyrénées-Gascogne, la Caisse d'épargne des Pays de l'Adour, EDF-GDF Béarn Bigorre, l'université des Pays de l'Adour et tout récemment le Medef des Pays de l'Adour. Le bassin de l'Adour qui compte un million d'habitants correspond à une réelle communauté d'intérêts. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les raisons objectives qui pourraient justifier la disparition d'un organisme dont l'utilité sociale et la qualité de services auprès des employeurs et allocataires du Pays de l'Adour est reconnue et appréciée.

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La question est caduque

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