Question de M. BOYER André (Lot - RDSE) publiée le 06/07/2000

M. André Boyer appelle l'attention de Mme le secrétaire d'Etat à la santé et aux handicapés sur les menaces qui pèsent sur la chirurgie française. En effet, on constate aujourd'hui que la carrière de chirurgien est de moins en moins choisie par les jeunes étudiants en médecine qui s'orientent de préférence vers des spécialités plus attractives. En conséquence, de nombreux postes sont déjà vacants dans les hôpitaux généraux et les CHU (centre hospitalier universitaire), et occupés par des contractuels n'ayant pas toujours la formation requise. Faute de praticiens, de nombreux services hospitaliers de province sont amenés à fermer ; l'académie de chirurgie a d'ailleurs attiré depuis longtemps l'attention sur les dangers de cette situation. Alors que la formation d'un chirurgien requiert une quinzaine d'années au total, des mesures urgentes s'avèrent nécessaires pour enrayer la pénurie déjà réelle de cette catégorie de spécialistes en redonnant une attractivité suffisante à cette profession. La réforme de la nomenclature des actes chirurgicaux, quasi inchangée depuis 1972, et la revalorisation de la lettre-clé affectée à ces actes paraissent de nature à modifier cet état de fait. Il lui demande de lui indiquer quelles mesures entend prendre le Gouvernement face à cette situation préoccupant.

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La question est caduque

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