Question de M. PELLETIER Jacques (Aisne - RDSE) publiée le 10/08/2000

M. Jacques Pelletier rappelle à M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement les termes de la question nº 23377 portant sur la sécurité routière inscrite au Journal officiel en date du 9 mars 2000 à laquelle il n'a pas été répondu.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 19/10/2000

Réponse. - Dès juin 1997, le Gouvernement a inscrit la sécurité routière parmi les priorités de son action. Depuis, plusieurs comités interministériels de la sécurité routière (CISR) ont eu lieu, alors que cette instance n'avait plus été réunie depuis plusieurs années. Cela a permis de décider de nombreuses mesures qui sont progressivement entrées en vigueur et commencent à porter leurs fruits. C'est notamment le cas des dispositions prévues par la loi du 18 juin 1999 relative à la sécurité routière qui portent à la fois sur l'amélioration de la formation des conducteurs et sur la répression des comportements dangereux au volant. L'amélioration de la sécurité routière nécessite assurément la mobilisation de tous et de nombreuses initiatives sont prises en ce sens par le Gouvernement. Les campagnes de communications contribuent à cette mobilisation. Les spots publicitaires sont nécessairement courts. Ils ne constituent qu'un des supports de sensibilisation et d'information du public aux données de la sécurité routière. Par ailleurs, des actions sont menées avec les médias au niveau national et au niveau local, avec de nombreuses associations dans le cadre des plans départementaux d'actions de sécurité routière pour diffuser les connaissances en matière de sécurité routière. Enfin, Bison Futé associe à ses messages d'information sur le trafic des conseils de sécurité routière. La direction de la sécurité et de la circulation routières (Bison Futé) n'engage pas à la conduite de nuit, bien au contraire. Elle conseille plutôt de partir les week-ends, la journée du dimanche ou, en tout état cause, avant la soirée pour de longs trajets. Ses conseils peuvent être consultés sur le site internet : www.bison-fute.equipement.gouv.fr. La conduite de nuit génère en effet deux types de fatigue spécifique qui s'ajoutent à la fatigue physique de la conduite normale et ont des effets cumulatifs. Il s'agit de la fatigue visuelle liée à la conduite nocture d'une part, et de la fatigue physiologique liée au sommeil d'autre part. Le sommeil est indispensable et sa privation entraîne une baisse de vigilance qui se traduit par des difficultés à maîtriser la trajectoire du véhicule, à maintenir une vitesse constante, ainsi que des signes de somnolence caractéristiques tels que les écarts de trajectoire, les erreurs de conduite, les périodes " d'absence ". La privation de sommeil se traduit ainsi par une altération des réflexes et une prise de risques inconsciente accrue. A ces deux risques s'ajoute un facteur important qui fait que la conduite de nuit présente un risque deux fois supérieur à la conduite de jour : la vitesse du flux des véhicules liée à des routes fluides.

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