Question de M. LORRAIN Jean-Louis (Haut-Rhin - UC) publiée le 05/10/2000

M. Jean-Louis Lorrain appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur l'importance des responsabilités des spécialistes des maladies du c ur et des vaisseaux et l'absence de concertation ayant entraîné une modification des dispositifs de régulation comptable à leur égard. Les actes de cardiologie, reconnus prioritaires dans le cadre d'une politique de santé efficace, ont récemment subi une décote, en particulier la CSC (consultation spécialisée cardiologique) et les explorations échocardiographiques avec doppler et échotomographies vasculaires. Cette diminution résulte de l'application de la loi de financement de la sécurité sociale 1999. Il est pour le moins inconséquent que, dans le contexte sanitaire actuel, on puisse considérer que la prise en charge cardiologique de la population soit excessive. On ne peut, d'une part, réduire les coûts et, d'autre part, mener une politique vigoureuse. Les dépenses de santé, en particulier en cardiologie, ne peuvent que croître, en raison du vieillissement de la population, et des progrès des techniques médicales. Le respect des recommandations scientifiques ou de santé publique nécessiterait une augmentation des dépenses, alors que la logique économique impose un rationnement des soins. La mise en place de la couverture maladie universelle (CMU) ayant généré un transfert d'activité des hôpitaux publics vers les cabinets des libéraux, il lui demnde s'il sera possible d'assurer une politique sanitaire et sociale favorable et si la qualité des soins dispensés sera suffisante pour permettre de lutter contre les maladies cardio-vasculaires ?

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La question est caduque

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