Question de M. SOUVET Louis (Doubs - RPR) publiée le 12/10/2000
M. Louis Souvet attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les conclusions du commandant de la Force aérienne de combat à propos " du ratio équipage-avion qui pose le problème d'une capacité à durer lors des interventions extérieures ". Il demande si les pouvoirs publics vont étudier des options tendant à remédier à cet état de fait.
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Réponse du ministère : Défense publiée le 21/12/2000
Réponse. - La capacité opérationnelle des forces aériennes repose non seulement sur un nombre d'avions susceptibles d'être déployés en opérations extérieures (une centaine d'avions de combat pour l'armée de l'air), mais également sur une aptitude au déploiement immédiat pour une partie de la force, à une participation permanente aux missions aériennes et à une poursuite de cet effort dans la durée (sur un an). Lors de la crise du Kosovo, l'engagement français dans les opérations aériennes a été unanimement apprécié des Alliés et mené en cohérence avec ces trois aspects fondamentaux de l'action aérienne. Toutefois, le rythme des opérations a entraîné des contraintes importantes sur les forces non engagées sur le théâtre d'opérations. Aussi, dans le prolongement des enseignements tirés de cette crise, une réflexion a-t-elle été engagée sur le ratio équipages-avion (nombre de pilotes par avion) dans l'armée de l'air. Ce taux est actuellement légèrement inférieur à 1,4. Dans le cadre du travail de préparation de la prochaine loi de programmation militaire, il est proposé de le porter à 1,6. Ce taux tendra vers cet objectif dès l'année prochaine, compte tenu de la réduction du nombre d'escadrons de combat à l'été 2001, avec le retrait de deux unités équipées de Jaguar.
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