Question de M. LORRAIN Jean-Louis (Haut-Rhin - UC) publiée le 19/10/2000

M. Jean-Louis Lorrain appelle l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur la situation des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs. Le Journal officiel du 1er août a publié les nouveaux tarifs des actes de massage-kinésithérapie, notamment le retour au tarif d'avril 1997 de la valeur de la lettre clé, AMK, soit une révision à la baisse de 13,40 francs à 13 francs. Le supplément forfaitaire pour soins à domicile du patient est fixé à 12 francs, somme qui est censée inclure le temps passé hors cabinet et les frais de déplacement des professions concernées. A un moment où les taxes sur le prix de l'essence sont vigoureusement contestées, peut-on décemment contraindre une entreprise - avec un tarif horaire de 103,99 francs - à faire face aux frais inhérents à une activité professionnelle indépendante alors que les artisans, en général, facturent près de 200 francs de l'heure pour garantir la pérennité de leur entreprise ? Les centres de soins ne sont pas forcément situés près des malades, le financement et le fonctionnement de ces infrastructures est conséquent ; ne serait-il pas préférable d'éviter de pénaliser des professions libérales indépendantes et de faciliter la vie et le libre arbitre des patients avec des solutions de proximité ?

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La question est caduque

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