Question de M. TRÉGOUËT René (Rhône - RPR) publiée le 26/10/2000

M. René Trégouët rappelle à l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports et du logement le déraillement d'un train à grande vitesse courant octobre au nord de Londres ayant causé la mort de plusieurs personnes. La cause technique, la rupture d'un rail, semble avérée. Cet accident mortel est la troisième catastrophe ferroviaire survenue depuis trois ans dans ce pays. Il lui demande, à cette occasion, si ce type d'accident technique est possible en France et, d'une façon générale, de lui faire un point sur la sécurité et la fiabilité du réseau ferroviaire français.

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Réponse du ministère : Équipement publiée le 21/06/2001

Le taux de rupture de rail a été en 1999 d'environ une rupture aux 100 kilomètres, ce qui le place parmi les plus faibles en comparaison de ceux des autres réseaux européens. La tendance globale du nombre de ruptures est décroissante. Toutes les ruptures de rail détectées l'ont été lors de tournées de surveillance bien avant qu'elles ne mettent en cause la sécurité des circulations. Le réseau ferré national français est l'un des plus sûrs du monde. Ces résultats exceptionnels sont dus non seulement à la conception des systèmes mais aussi à ses règles d'exploitation et à la politique rigoureuse de maintenance, préventive et curative, qui est appliquée tant au matériel roulant qu'aux infrastructures. En ce qui concerne ces dernières, les rails font l'objet d'un resserrement des spécifications techniques et d'une élévation de la qualité des produits neufs.

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