Question de M. de VILLEPIN Xavier (Français établis hors de France - UC) publiée le 02/11/2000

M. Xavier de Villepin attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur l'école française de Téhéran. Cet établissement se trouve dans une situation inconfortable faute d'un bail de longue durée. Il semblerait que la Grande-Bretagne propriétaire du terrain proposerait de renouveler le bail pour dix-huit mois seulement et moyennant une forte augmentation. Il souhaiterait connaître les mesures envisagées pour assurer la présence de cette école. Peut-on espérer un ensemble scolaire européen où Allemands, Britanniques et Français garderaient leur autonomie ? Si cela n'était pas possible, envisage-t-on l'achat d'un terrain nous permettant de scolariser les enfants français dans ce pays ?

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Réponse du ministère : Affaires étrangères publiée le 14/12/2000

Réponse. - Depuis 1996, l'école française de Téhéran est implantée dans des locaux appartenant à la Grande-Bretagne. Le bail, établi pour une durée de cinq ans, vient à expiration en juin 2001. Londres en a proposé le renouvellement mais pour une période de dix-huit mois seulement et moyennant un doublement du loyer actuel. Il convient de noter que celui-ci se trouvait très en deçà des prix du marché immobilier local et que, même porté à 20 000 livres par an, il n'est pas jugé excessif par la partie française qui souhaiterait simplement pouvoir bénéficier d'un échelonnement. S'agissant de la durée du bail, l'ambassadeur de France a demandé que la question soit posée dans le cadre des relations bilatérales par le ministère des affaires étrangères afin que des assurances soient données sur l'avenir de l'école française sur son site actuel. Les autorités britanniques ont d'ores et déjà indiqué que le bail serait très probablement reconduit pour une deuxième période de dix-huit mois. En tout état de cause, le transfert de l'établissement sur un autre site n'est pas envisagé. L'ambassade de France souligne que cette solution serait très difficile à mettre en uvre et que, si l'opportunité s'en présentait, l'achat du terrain à la Grande-Bretagne serait préférable. Par ailleurs, une réflexion sur une éventuelle coopération européenne sur le site de l'école française a été engagée.

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