Question de Mme BEAUDEAU Marie-Claude (Val-d'Oise - CRC) publiée le 09/11/2000
Mme Marie-Claude Beaudeau attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur le dernier bilan publié en 1998 du service public de l'équarrissage. Elle attire son attention sur l'importance de la collecte et traitement se chiffrant par une collecte de 3 514 553 cadavres plus abattoirs sur le territoire national, représentant un coût global de 456 888 912 francs, en augmentation de 21,9 % sur 1997 et un tonnage de 363 336 tonnes. Elle lui fait remarquer que les prestations, collectes de cadavres représentent 69,7 % de l'activité. Elle lui demande de lui faire connaître le tonnage, la nature, le devenir, l'utilisation des déchets utilisés à l'issue du traitement des cadavres concernés, de lui préciser l'évolution de ces quantités et leur utilisation par rapport à 1997. Elle lui demande de lui préciser les mesures nouvelles envisagées pour garantir une absolue sécurité dans l'utilisation de tous les déchets concernés.
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Réponse du ministère : Agriculture publiée le 05/04/2001
Réponse. - Les produits collectés par le service public de l'équarrissage (cadavres et saisies d'abattoirs) sont transformés en farines dans des usines autorisées à cet effet. Ces farines sont ensuite incinérées en cimenteries. En 1998, le service public de l'équarrissage a collecté un volume total en augmentation de 17 % par rapport à 1997. Le service public de l'équarrissage est mis en uvre par des marchés publics dans des filières séparées de toutes autres filières de traitement des coproduits animaux.
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