Question de M. SUTOUR Simon (Gard - SOC) publiée le 30/11/2000

M. Simon Sutour attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les difficultés financières générées par le développement nécessaire de nouvelles molécules efficaces dans le traitement du cancer. Aujourd'hui, les traitements médicamenteux augmentent sensiblement les chances de rémission, voire de guérison, du cancer. Leurs prix établis par le Gouvernement restent élevés. Ainsi, le coût de la chimiothérapie, des médicaments dits de support, et l'immunothérapie, a atteint pour l'année 1999, 2,8 milliards de francs. En l'an 2000, on peut estimer l'augmentation des dépenses à 650 millions de francs pour les taxanes et 700 millions de francs pour le traitement des cancers digestifs et des nouveaux anticorps monoclonaux dans les cancers du sein et les cancers digestifs, soit selon les professionnels de la cancérologie, 1,4 milliard de francs en plus. En 2001 et 2002, le besoin de financement pour les différents traitements (taxanes, anticorps monoclonal) devenus standards est estimé à 1,5 milliard de francs. Le développement de ces thérapies, s'il est efficace, s'avère coûteux ; la situation de nombreux établissements devient difficile et nécessite, selon les professionnels, une enveloppe supplémentaire pour les médicaments du cancer. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les dotations budgétaires spécifiques prévues à cet effet, ainsi que la politique globale du ministre de la santé, en matière de prévention et traitement du cancer.

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La question est caduque

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