Question de M. HAMEL Emmanuel (Rhône - RPR) publiée le 08/03/2001

M. Emmanuel Hamel attire l'attention de M. le ministre délégué à la coopération et à la francophonie sur sa réponse à la question nº 25882 parue à la page 2813 du Journal officiel - Questions remises à la présidence du Sénat - Réponses des ministres aux questions écrites du 10 août 2000, et dans laquelle il est indiqué qu'à l'occasion du 8e sommet de la francophonie le président du Liban a demandé l'appui de la France pour la préparation du 9e sommet de la francophonie qui se tiendra à Beyrouth du 27 au 29 octobre 2001 ; " le ministre délégué à la coopération et à la francophonie a fait savoir que la France se tenait à l'écoute d'éventuelles demandes libanaises en ce sens... La France attend maintenant du Liban qu'il précise ses demandes. " Il aimerait savoir si à ce jour des précisions concernant l'éventuelle participation de la France à ce sommet lui ont été apportées. Quelles sont-elles ?

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Réponse du ministère : Coopération publiée le 24/05/2001

Réponse. - Lors du dernier sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement des pays ayant le français en partage (Moncton, 1-5 septembre 1999), M. Emile Lahoud, Président de la république du Liban, a demandé l'appui de la France pour la préparation du 9e sommet qui se tiendra à Beyrouth du 26 au 28 octobre 2001. Il a reçu un accord de principe du président de la République. Lors de la conférence ministérielle de Paris, en novembre 1999, puis au cours de sa visite officielle au Liban, en mars 2000, le ministre délégué à la coopération et à la francophonie a indiqué que la France se tenait à l'écoute d'éventuelles demandes libanaises. Deux missions exploratoires, dépêchées à Beyrouth en décembre 2000 et février 2001 à la demande de M. Ghassan Salamé, ministre libanais de la culture chargé de la préparation du sommet, ont permis une première identification des besoins du Liban en matière d'assistance. Une réunion des pays contributeurs s'est tenue le 10 avril 2001, à l'initiative du Liban, afin de préciser la nature de la contribution française ainsi que celle des autres bailleurs de fonds (Canada, Québec, Belgique notamment). Comme lors de précédents sommets de la francophonie (Cotonou, Hanoï), la France a proposé un appui portant sur des dispositions essentielles. Sur le plan logistique : la mise en place de la scénographie de la séance inaugurale (éclairage de scène, titrage de l'arrière plan, diffusion sonore) ; l'aménagement interne et l'équipement du centre de presse (fourniture de postes de travail, apport de matériel technique, traitement des signaux télévisés) ; la supervision technique de la salle de conférence où se réuniront les chefs de délégation (sonorisation des débats et diffusion de la lumière). Sur le plan de la formation : des experts techniques seront placés à la disposition des responsables de la logistique libanaise ; des policiers français assurent actuellement la formation de leurs homologues libanais à la gestion des cortèges et à la protection rapprochée ; des agents du protocole et du service de protection rapprochée (SPHP) appuieront de leurs conseils les organisateurs du sommet une dizaine de jours avant sa tenue. Sur le plan culturel : l'accompagnement culturel de la conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement sera assuré par de nombreuses manifestations françaises (spectacles, conférences, expositions). Au total, c'est plus de 12 millions de francs que le ministère des affaires étrangères consacrera à l'organisation du sommet de Beyrouth.

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