Question de M. MAHÉAS Jacques (Seine-Saint-Denis - SOC) publiée le 05/04/2001
M. Jacques Mahéas attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur la situation des médecins angiologues. Depuis février 2000, l'angiologie est une spécialité universitaire, le ministère de l'éducation nationale ayant en effet créé une CNU (commission nationale universitaire) de médecine vasculaire en modifiant la CNU de chirurgie vasculaire qui devient chirurgie vasculaire/médecine vasculaire. Cependant les angiologues sont inclus dans la convention des médecins généralistes et se heurtent ainsi à un certain nombre de difficultés : impossibilité pour le médecin référent d'adresser un patient à un autre généraliste ; exigence par certains conseils de l'ordre départementaux de participation aux tours de garde de médecine générale ; impossibilité pour la CNAM (caisse nationale d'assurance maladie) de connaître le montant des dépenses générées par les maladies vasculaires, celles-ci se trouvant réparties entre la cardiologie, la radiologie, et la médecine générale. Dans la mesure où les maladies vasculaires occupent la première place de l'ensemble des affections en France, il lui demande quelles sont ses intentions concernant la reconnaissance de la spécialité qui les traite, quelle sera la place de ces médecins vasculaires issus de l'internat et du clinicat et quelle sera celle des médecins vasculaires d'avant la CNU issus des commissions de qualification ou des capacités.
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La question est caduque
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