Question de M. BESSE Roger (Cantal - RPR) publiée le 12/07/2001

M. Roger Besse attire l'attention de Mme le ministre de l'emploi et de la solidarité sur les vives préoccupations des entreprises d'alimentation de détail concernant la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail. La boucherie et l'hôtellerie-restauration n'ont pu signer un accord, faute de trouver des solutions applicables. Parmi les six branches couvertes par des accords, seul un nombre marginal d'entreprises appliquent les 35 heures. Les entreprises des métiers de bouches comptent en moyenne trois salariés, ce qui rend inopérants les dispositifs d'aide à la réduction du temps de travail. Leur petite taille et la diversité des postes de travail au sein de la même entreprise permettent rarement de dégager un nombre d'heures suffisant pour créer un emploi même à temps partiel. En outre, le recours aux groupements d'employeurs est inadapté à la plupart des entreprises. Elles font appel à une main-d'oeuvre dont le savoir-faire est long et difficile à acquérir, et sont confrontées aux secrets de fabrication. L'annualisation du temps de travail est également inadaptée du fait de la concurrence et des comportements des consommateurs. Enfin, malgré une politique de formation et de promotion, ces métiers rencontrent des difficultés de recrutement. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'elle envisage de prendre afin de répondre aux attentes de ces entreprises.

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La question est caduque

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