Question de M. FALCO Hubert (Var - RI) publiée le 19/07/2001

M. Hubert Falco attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur l'émoi suscité par les recommandations de l'agence française de sécurité sanitaire des aliments concernant l'incinération des taureaux de combat. L'interdiction de la vente de la viande représenterait une perte financière non négligeable tant pour les éleveurs que pour les organisateurs de spectacles de tauromachie. Cette mesure serait tout particulièrement préjudiciable pour les petites arènes qui programment des novilladas avec des taureaux français, pour lesquelles la vente de viande représente une part importante des recettes. Cette mesure de précaution serait mal ressentie, alors que cette filière respecte les principes d'une stricte traçabilité, et qu'aucun des 150 tests effectués à ce jour après les férias d'Arles et de Nîmes ne s'est révélé positif. Il semble, en outre, que les conditions de la mise à mort des taureaux ne s'apparentent en aucun cas à la méthode de jonchage. Elles ne porteraient aucune atteinte au bulbe rachidien et n'entraîneraient aucun broyage des tissus nerveux. Compte tenu de ces éléments, il lui demande si la poursuite de la commercialisation de la viande des taureaux de combat peut être envisagée et si la recommandation de l'AFSSA était confirmée par le Gouvernement, quel dédomagement serait prévu pour les éleveurs, afin de compenser le coût du transport des carcasses et de leur incinération.

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La question est caduque

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